Séance individuelle de massage en Tradition ayurvédique

Massages issus de la tradition ayurvédique

En sanscrit, « ayurvéda » signifie « science de la vie ». Toutes les techniques de massages pratiquées dans cette tradition procurent relaxation et vitalité, en harmonisant la circulation de l’énergie du corps. Dans les traités ayurvédiques, le massage est une thérapie corporelle et une pratique d’hygiène de vie au quotidien depuis la naissance.

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En complément de formations courtes suivies en Inde lors de voyages, je me suis formée à l’Ayurveda et à la Marmathérapie au sein de l’École de Yoga Satyananda (EYO) en France sous la direction de Swami Vishwashakti Saraswati où j’ai suivi pendant trois ans un cursus de 256 heures comprenant des enseignements théoriques et pratiques (yoga et massage). En 2009, j’ai obtenu mon attestation de compétences et depuis lors, j’adhère en tant que praticienne en massage référencée par l’association Ayurveda en France, un réseau professionnel engagé dans la transmission et la pratique éthique de séances ayurvédiques de qualité.

Tarifs

  • séance d’1h : 90€

Bons cadeaux

  • Non disponible en bon cadeau

Publics

  • adultes
  • professionnels

Modalités d’installation

  • allongé.e
  • dénudé.e
  • présentiel

Type de pression

  • profonde/puissante

« Le massage ayurvédique » : vaste expression recouvrant une telle diversité que l’on ne saurait, en respectant cette tradition millénaire, l’écrire au singulier. L’Inde représente 3,287 millions km², les traditions de massage du Nord diffèrent de celle du Sud. A l’échelle de ma simple expérience, au cours d’une formation de 256 heures se déroulant sur 3 ans et de nombreux voyages sur place, j’ai appris seulement une dizaine de massages dits « ayurvédiques » (sur les au moins 300 qui existent…). Alors, au sein de KerAnanda, quelques précisions sur mon approche de l’Ayurveda :

  • concernant la terminologie, dans le respect des enseignements que j’ai pu recevoir, je vous propose non pas « un » massage ayurvédique mais « des massages issus de la tradition de l’Ayurveda »,
  • si c’est votre première venue en séance individuelle, je vous propose de patienter au moins jusqu’à votre 2e séance pour faire l’expérience de cette tradition,
  • les bons cadeaux « bien-être » et « massages à l’huile » ne s’appliquent pas à ces massages.

Je tente ici un « résumé » de ce qui m’amène à ces choix. Les massages ayurvédiques visent principalement à harmoniser l’équilibre des doshas. Chaque massage est individualisé et défini fonction de votre constitution et de vos déséquilibres physiques et émotionnels du moment. Une technique de massage, le choix d’une huile, selon l’Ayurveda, peuvent avoir un effet aggravant s’ils sont inadaptés, cela mérite donc de vous connaître et de « lire », de rencontrer votre corps, votre grain de peau, votre densité musculaire un minimum au préalable !

Progressons au cœur de l’approche : chaque individu possède une constitution natale, la prakriti, déterminée dès sa conception. Elle forme la base du fonctionnement de l’individu à tous les niveaux et elle est le résultat d’une « anatomie de base » déterminée par :

  • les cinq états de matière,
  • un ensemble psychologique régi par trois énergies de base (tamas, rajas, sattva),
  • un fonctionnement physiologique unique, déterminé par les trois doshas.

L’Ayurveda distingue sept constitutions natales de référence qui couvrent les différences majeures des fonctions métaboliques individuelles. Elles peuvent varier à l’infini selon le degré des proportions . Ce sont :

  • les « types pur » avec un seul dosha prédominant : Vata (air), Pitta (feu), Kapha (eau),
  • les « types mixtes » avec deux doshas dominants : Vata/Pitta (air/feu), Pitta/Kapha (feu/eau), Kapha/Vata (eau/air),
  • les « tridoshiques » avec les trois doshas présents en proportion : Vata/Pitta/Kapha (air/feu/eau).

En réalité, selon la tradition de la marma à laquelle j’ai été formée, c’est encore un peu plus complexe, Vata étant constitué d’air (vayu) et d’éther (akasha), Pitta de feu (agni) et d’eau (jala), Kapha de terre (prithvi) et d’eau (jala). Cette branche de l’ayurveda propose de définir :

  • la constitution de naissance, d’origine, la prakriti c’est-à-dire « sa » proportion spécifique de chaque dosha,
  • la constitution du moment, la vikruti, manifestant souvent un ou des déséquilibres avec la prakriti.

Le but de connaître sa constitution, donc ses doshas dominants, nous éclaire sur nos fonctionnements physiques et mentaux et nous permettent d’agir pour le maintien de notre équilibre. Mais, tous les aspects de notre vie modifient cet équilibre, par exemple :

  • le climat (température, humidité, vent…), l’âge, mais aussi la saison, le lieu où l’on vit ou l’heure de la journée,
  • les pensées et les émotions que nous vivons, que nous exprimons ou non,
  • les expériences sensorielles,
  • tout ce que l’on ingère : alimentation, boissons, produits chimiques…

Et, une fois en déséquilibre, nous avons naturellement tendance à l’aggraver, c’est ce que l’Ayurveda résume par : « le semblable augmente le semblable ». Par exemple, un insomniaque a tendance à boire de plus en plus de café, ce faisant, il dort de moins en moins, ce qui l’incite à boire encore plus de café, mais aussi d’alcool, consommer plus d’épices, de cigarettes ou toutes substances « stimulantes »… alors qu’il aurait besoin de l’inverse !


« Un massage avec bol Kansu… à essayer et à s’approprier sans modération… des doigts dignes d’un maître… un bol sorti tout droit du pays indien… du beurre pour faire glisser tout ça… uniquement sur les pieds… le top ! Un massage qui s’avère très relaxant avec, pour couronner le plaisir de ce moment, une bonne dose de bienfaits mental et physiologique. Bon, dommage que je ne sois pas sur place pour pouvoir en profiter une nouvelle fois. Mais grâce à la pensée et à la mémoire, il est possible de ressentir à nouveau certaines émotions et sensations. Un grand merci ! »

— Isabelle Pujol

« Des doigts d’or, un toucher à la fois doux et ferme, tout en nuance, pour des massages qui ouvrent grand les portes du bien être… à consommer sans modération ! J’ai aussi le souvenir ému d’un certain massage de pieds à l’aide d’une coupelle : le bonheur intégral. Je ne vois qu’un risque mais de taille : celui de l’accoutumance à un irrésistible goût de « revenez-y » ! »

— Joëlle Hallot